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Jetons Louis-Philippe

Médaille de la bataille de Mazagran 1840 (Br)

Ref : Q20
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Médaille de la bataille de Mazagran 1840 (Br)

Médaille en cuivre Caque 1840 Algérie Bataille De Mazagran Contre 12000 Arabes.

Diamètre 35 mm

Le siège de Mazagran a lieu du 3 au 6 février 1840 à Mazagran, ville de la région de Mostaganem, au cours de la conquête de l’Algérie par la France.

Il oppose cent vingt-et-un sous-officiers et soldats du 1er bataillon d’infanterie lègère d’Afrique et deux sapeurs du 1er régiment du génie, sous les ordres de deux officiers commandés par le capitaine Lelièvre, à un millier de combattants algériens, conduits par un lieutenant (khalifat) de l’émir Abd el-Kader, Mustapha ben Tami (également cousin et beau-frère de l’émir, il était marié à sa sœur Khédidja)[5] qui ne réussit pas à prendre la redoute établie par les Français.

Le fait d’armes de Mazagran, popularisé par la presse française, peut-être exagérément présentée en France, donne rapidement lieu à une souscription pour un monument commémoratif : une colonne corinthienne surmontée d’une statue de la France, placée dans la partie est de l’ancienne redoute.

En octobre 1839, l’expédition des Portes de Fer est organisée par le gouverneur général Valée et le duc d’Orléans : elle vise à relier par voie terrestre Alger et Constantine (prise en 1837) et à conforter l’emprise française sur le nord de l’Algérie[6]. Considérée par l’émir Abd el-Kader comme une violation du traité de la Tafna qu’il avait signé en mai 1837 avec le général Bugeaud, cela aboutit à la reprise de la guerre en novembre, avec notamment l’attaque de la plaine de la Mitidja (20 novembre).

L’armée française est alors placée dans une position défensive, en attendant des renforts pour reprendre l’initiative.

Déroulement Modifier
Ben Tami, lieutenant d’Abdel Kader, à la tête de plusieurs milliers de cavaliers prennent la route de Mostaganem. Ils sont une première fois stoppés le 15 décembre devant le village de Mazagran[6], situé à 4 km de là, par le feu nourri d’un bataillon français qui y stationne, ressort de la division d’Oran, commandée par le général Guéhéneuc.

Les Français se replient ensuite dans un fortin dont le siège commence[6]. Mais Ben Tami s’aperçoit que celui-ci dispose d’une source d’eau, il décide donc de lancer l’assaut le 2 février 1840[6]. Les Français repoussent plusieurs attaques. Leur faibles pertes dans leurs rangs, un tué, laissent penser que celles-ci n’étaient pas virulentes[6] et Ben Tami lèvera le siège sans plus insister[6].